Le président et les avocats de la plaignante ont accepté ce report pour permettre de trouver une solution à l’amiable.
En première instance, TelQuel avait été condamné le 24 octobre à verser 10.000 dirhams d’amende et 900.000 dirhams de dommages et intérêts, pour avoir publié avec d’autres journaux une information affirmant que la présidente d’une association d’aide à l’enfance avait été convoquée par la police pour répondre de détournements de fonds.
Le directeur de TelQuel avait reconnu son "erreur" et avait publié "un démenti assorti d’excuses". Mais, il avait noté que les autres journaux avaient été condamnés à des peines bien moins lourdes que lui. "Je souhaite que TelQuel puisse accompagner mon association dans la mise en oeuvre de programme au bénéficie de ces enfants pour que leur avenir devienne heureux", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, également devant la cour d’appel de Casablanca, TelQuel connaîtra son sort le 29 décembre dans une autre affaire de diffamation envers une députée qui réclame 3 million de Dh de dédommagement.