Le toit rigide escamotable dans le coffre est devenu une solution quasi généralisée sur tous les cabriolets d’aujourd’hui. Voilà pourquoi un constructeur, comme BMW, qui s’y était opposé jusqu’ici, a fini par céder en l’adoptant sur le nouveau cabriolet décliné du coupé Série 3. Un modèle qui vient d’être dévoilé, mais qui ne sera lancé qu’en mars prochain. En attendant, la firme à l’hélice a levé tous les secrets du véhicule, y compris les détails les plus exclusifs.
On apprend ainsi qu’il sera aussi possible d’ouvrir et de fermer le toit avec la télécommande. Une fonction qui sera disponible de série. C’est donc un toit à mécanisme entièrement automatisé, qui plus est, a été réalisé en acier allégé et s’articule en 23 secondes. On apprend aussi que les ingénieurs de la marque ont remarquablement travaillé au niveau de l’étanchéité de l’habitacle lors de l’articulation du toit lorsqu’il est mouillé. Bref, tout a été étudié pour le confort des quatre occupants. D’ailleurs et c’est une autre particularité du cabriolet Série 3, l’habillage en cuir de ses sièges reçoit la technologie «SunReflective». Celle-ci, et comme son nom l’indique, est axée sur la réflexion des rayons solaires, afin de réduire l’échauffement des sièges et des accoudoirs sous l’effet de l’ensoleillement.
Opel Astra : greffe de malle pour une compacte en mal de vente
Opel profitera du Salon automobile d’Istanbul (du 3 au 12 novembre) pour présenter et lancer l’Astra Sedan, c’est-à-dire en carrosserie 4 portes. Destinée aux pays émergents et à quelques marchés méditerranéens (Espagne, Turquie, Pologne…), cette déclinaison tricorps s’étend sur une longueur totale de 4,61 m. Elle reprend les principales caractéristiques techniques du châssis de la version break (SW) et notamment les trains roulants et la longueur d’empattement (2,73 m). Esthétiquement, la greffe de malle semble réussie, donnant même à cette Astra un air de Vectra en réduction. Mais surtout le coffre à bagages offre désormais une grande capacité de 500 litres. Tout cela est bien. Sauf qu’il y a un constat qui ne trompe pas : l’actuelle Astra (5 portes) se vend nettement moins que par le passé. Normal, la compacte d’Opel «souffre» d’une concurrence affûtée dans un segment plus que jamais encombré. Car outre la VW Golf, sa rivale n° 1, l’Astra doit non seulement faire face à des modèles de référence (Toyota Corolla, Peugeot 307 et Renault Mégane), mais aussi composer avec des compactes remarquablement renouvelées (Seat León, Ford Focus). Un constat qui se veut valable en Europe comme au Maroc. On comprend dès lors les enjeux commerciaux qui pèsent sur l’Astra 4 portes.
Audi TT Roadster : des anneaux qui tombent le haut
Quelques mois après la version Coupé, le nouvel Audi TT se décline en carrosserie roadster. Comme la précédente génération du TT Roadster, la nouvelle conserve sa traditionnelle capote en toile. Celle-ci, grâce à un dispositif électrohydraulique entièrement automatisé, se range ou se déploie en 12 secondes. De plus, il est possible d’actionner ce mécanisme même en roulant, mais à moins de 50 km/h. Esthétiquement et à l’exception du pavillon en dur, ce roadster reprend les principaux atours du Coupé dont il dérive. Idem pour l’habitacle, sauf que celui-ci se voit sacrifié de sa banquette arrière. Celle-ci a cédé sa place au profit de la capote et de son mécanisme qui la replie en Z. Strict deux places, le TT Roadster se veut plutôt une barquette pour puriste qu’un cabriolet familial. D’ailleurs, Audi aime à préciser que cette version roadster a su garder un aérodynamisme intéressant avec un Cx de 0,32 (capote montée). De même, le recours à l’aluminium à hauteur de 58 % a permis de conserver un poids total inférieur à 1,3 tonne. Du coup, le 3.2 litres V6 (atmosphérique) et ses 250 chevaux peuvent prétendre à un tempérament sportif. A noter enfin que la version Coupé du TT, elle, vient d’être sacrée «Plus beau véhicule de l’année» par les lecteurs allemands du magazine «Auto Bild».
